Les véhicules autonomes et nous

Les véhicules autonomes et nous

Les véhicules autonomes et nous

Un étudiant de l’université de Fribourg veut améliorer la communication entre les navettes autonomes et les piétons. Lorsque les usagers de la route entrent concrètement en interaction avec ce type de véhicules, la confiance dans les véhicules robots s'accroît.

Dans le cadre de son travail de master, Guillaume Pythou a demandé à des habitants de Sion et des alentours comment ils aimeraient pouvoir interagir avec les navettes autonomes et mieux comprendre les prochains mouvements du bus. Invités par le Club des testeurs du mobility lab à participer à deux ateliers en novembre, des citoyennes et des citoyens ont fourni de précieux éléments à Guillaume afin qu’il puisse développer un prototype d'interface qui réponde aux besoins des usagers de la route. Selon son analyse, il est important de différencier la communication continuelle sur l’état opérationnel du véhicule autonome – c’est-à-dire la navette roule, accélère ou freine – de la communication adressée à un piéton en particulier. Dans ce cas, le message doit être ciblé en montrant, par exemple, que la navette a bien détecté un piéton. Les participants se sont accordés sur le fait que la communication doit être simple et compréhensible pour tout le monde. Pour certains participants, il est aussi important d'avoir un moyen d'appréhender ce que la navette « voit » à travers ses capteurs. Ainsi, l’anthropomorphisme qui reprend des traits et des signes humains permettrait rapidement d’augmenter la confiance. De plus, les informations doivent être visibles et audibles de jour comme de nuit. Sur la base des avis récoltés à Sion, un prototype qui combine des signaux lumineux et sonores sera développé ces prochains mois à l’Institut Human-IST à Fribourg, en collaboration avec la HES-SO Valais. L’amélioration des interactions avec les piétons sera ensuite testée sur un site de test privé. En savoir plus sur le projet
Des testeurs donnent leur avis sur la mobilité du futur